3/07/1608
Fondation de la Ville de Québec.
1623
Introduction du
système seigneurial au Québec (Nouvelle-France).
1647
En ce milieu du 17e
siècle, le 11 avril 1647, la
Compagnie de la Nouvelle-France concède
une Seigneurie de 2 lieues de front par 10 lieues de profondeur à Robert
Giffard.
3/06/1660
Réception d'une nouvelle par un
Huron qui s'est sauvé des Iroquois, que le commandant
Adam Daulat, 24 ans, a été tué il y a huit jours.
1667
Le 2 novembre, Robert Giffard cède
sa Seigneurie aux Jésuites qui la
nomment Saint-Gabriel.
1693
En cette fin du 17e
siècle, le 20 février 1693, le Gouverneur de la
Nouvelle-France, Louis de Buade
comte de Frontenac et l'intendant Champigny, concèdent à Alexandre
Peuvret de Mesnu, écuier
et sieur de Gaudarville, la seigneurie de Fossambault,
ainsi nommée en l'honneur de sa mère
Catherine Nau de Fossambault. Cette
Seigneurie se situe entre les seigneuries de Neuville
et Bourg-Louis à l'ouest
(paroisse de St-Raymond)
et Saint-Gabriel, à l'est. C'est au centre des
Seigneuries de Fossembault et de St-Gabriel que se développeront les régions
de St-Patrice,
Ste-Catherine, Shannon et Valcartier (St-Gabriel).
1759
Le 18 septembre, la ville de
Québec tombe aux mains des Britanniques.
1760
Le 8 septembre, la ville de Montréal tombe aux mains des Britanniques.
1763
Le Traité de Paris met
fin à la guerre de Sept ans opposant la France à l'Angleterre. Le Canada et la
rive gauche du Mississippi passent de la France à l'Angleterre. La France
conserve les îles de St-Pierre et Miquelon.
1774
Par l'Acte de Québec,
Londres reprend les clauses des capitulations de Québec et de Montréal. Les
Canadiens-français conservent le code civil français et ils sont autorisés à
parler leur langue et à pratiquer la religion romaine.
1775-76
Invasion américaine de Montréal et de Québec, Canada.
1779
L'idée d'une citadelle
à Québec survient dans une lettre du gouverneur Haldimand à lord Townshend,
qui exige la transformation de Québec en forteresse formidable.
1783
Plan par
le capitaine Twiss d'une citadelle temporaire à Québec.
1800
Etablissement à
l'intérieur des murs de fortifications de la citadelle de Québec d'un service
de dépôts.
1801
Ajout d'une poudrière
en pierre à la citadelle de Québec qui peut être considérée comme l'origine
de l'Arsenal de Québec.
1804 @
1822
Ajout
de quatre tours Martello aux fortifications de la citadelle de Québec (une
disparaîtra en 1900). Les plans sont de Holland et Twiss et le projet réalisé
par le colonel Durnford.
1821
Une situation
aidée par
l'arrivée d'immigrants Irlandais à Québec, une "mission" (mission,
établissement, patrie, paroisse, village) est
établie en 1821 sur des concessions du nouveau Seigneur de Fossambault,
Michel-Louis (Louis-Michel) Juchereau Duchesnay (1785-1838), la mission
St-Patrice
(St-Patrick). Un M. Owen O'Sullivan acheta de Louis-M. Juchereau Duchesnay,
neuf lots de terrain dans cet établissement de Saint-Patrice. Ce M. Owen
O'Sullivan s'établit à Valcartier le 22 mai 1822.
1823 @ 1832
Construction
de la Citadelle actuelle à Québec avec la poudrière qui rappelle l'origine de
l'arsenal.
1824
Le 7 décembre
1824, érection de la paroisse de Sainte-Catherine (l'établissement de
St-Patrice).
1854
Le régime seigneurial (régime féodale) est aboli le 18 décembre par une loi de la Chambre
d'assemblée du Canada-Uni, L'Acte pour l'abolition des droits et devoirs
seigneuriaux dans le Bas-Canada.
1855
En 1855, les municipalités remplacent les seigneuries.
31/12/1857
Ottawa est choisie, entre Québec, Montréal,
Toronto et Kingston, comme capitale de la Province du Canada par la reine
Victoria.
1858
Les Féniens, une société secrète
Irlandaise est formée aux E.U..
04/1865
Fin de la guerre civile américaine.
1866-1870
Les Féniens font des raids en Ontario et au
Québec. Les Féniens espéraient capturer le Canada pour le rançonner contre la liberté
de l'Irlande. La Milice canadienne (de laquelle une section deviendra le 6ème
bataillon du R22eR) et l'Armée régulière britannique les vainquirent.
1867
L'Acte de l'Amérique du Nord britannique
crée le
Dominion du Canada (Confédération canadienne). L'article 15 de la
constitution préconise le maintien d'une milice de 40 000 hommes. La
possibilité de produire des armes et munitions au pays se pose à l'attention
des autorités.
1869
Construction du premier pont en bois à
poutres McCullum pour traverser la rivière Jacques-Cartier
à l'endroit actuel du pont de Shannon (pont St-Gabriel). Ce pont était dédié
aux trains pour la
Compagnie du chemin à lisses (de bois d'érables) de Québec à Gosford.
1870
Rappel des troupes
anglaises qui quittent le Haut-Canada, le Bas-Canada et le Nouveau-Brunswick et
le 60ème Régiment (Rifle Brigade) se retire de la Citadelle.
1871
Départ des dernières troupes britanniques du
sol canadien. Désormais, le Dominion du Canada assure seul la défense de son territoire.
12/1879
Réalisation des plans de l'arsenal
de Québec. Donnant son avis, le lieutenent-général Smyth désigne dans son
mémoire, la ville de Québec pour l'érection d'un véritable arsenal sous la
protection des canons de la Citadelle. Il cita que : "De cette
ville, le matériel de guerre pourra facilement être transporté par eau et par chemin de fer, tandis que les matières premières y parviendront
rapidement". Le 22 décembre le Conseil des ministres du Gouvernement Canadien
décrète l'institution d'une usine de munitions à Québec.
1880
Construction de l'actuel pont en métal à
poutres Warren et poutres Pratt pour traverser la rivière
Jacques-Cartier et qui est maintemant connu sous le nom de pont de Shannon (pont
St-Gabriel). Ce
pont était dédié aux trains pour la Compagnie du chemin fer de Québec et du
Lac St-Jean. La
compagnie "Clarke, Reeves and Company ou Phoenix Bridge Company" qui
effectua la construction
est la même qui construisait le pont de Québec quand il y eut effondrement du
pont en 1907.
1880-81-82
Les anciennes casernes de
l'artillerie, situées près de la côte du Palais, sont destinées à former le
noyau de l'arsenal de Québec. Erection et entretien des premiers bâtiments de
l'Arsenal dans la côte du Palais. Une partie des bâtiments de l'Arsenal de Québec
sont : la redoute Dauphine, une section de "les nouvelles
casernes" et l'entrepôt
d'affûts de canon. La redoute Dauphine fut la résidence des surintendants
de l'arsenal de Québec de 1880 à 1958. En octobre 1882, les 70 machines de
l'usine sont mises en marche. En novembre, la production est en plein rendement.
1882
Le 1 juillet, ouverture du
Bureau de poste de Station St-Gabriel, dans une section de Ste-Catherine.
1884
La cartoucherie de
Québec atteint une production globale de 2 200 000 cartouches.
Ouverture officielle de l'Arsenal de Québec.
1884-1885
Premier
affrontement de troupes Canadiennes dans un engagement à l'extérieur du
continent :
d'Alexandrie à Khartoum, la Guerre du Soudan et l'Expédition du Nil.
1885
L'Arsenal
de Québec (la cartoucherie) augmente sa production à 1 500 000 cartouches en 2
mois en vue d'une première grande utilisation interne de l'armée canadienne depuis le début de la
production à l'arsenal en 1882 : mater l'Insurrection, la
Rébellion, la Révolte des Métis dans l'Ouest du Canada (Louis Riel et Gabriel
Dumont).
1886
A l'Arsenal
de Québec, le
rendement est le double de celui prévu. Le Gouvernement fédéral ajoute la
fabrication des obus à celle des cartouches.
1887
La production des obus
est en marche à l'Arsenal
de Québec.
1890
A l'Arsenal
de Québec, il
est entrepris de fabriquer des obus avec du fer de fonte de la fonderie de
Trois-Rivières.
1891
Pour faire l'épreuve
des gros obus à l'Arsenal
de Québec, le
champ de tir passe des "Cove Fields" (plaine d'Abraham) à l'île
d'Orléans. Les premières expériences sont faites avec la "cordite",
une nouvelle poudre sans fumée.
1895
Décès du major Oscar
Prévost, l'âme et le créateur de la cartoucherie de Québec, sont successeur,
le capitaine Frédéric-Mondelet Gaudet, deviendra en 1914, le premier
commandant du 22ème Régiment canadien-français.
1891
1895
1899-1902
(1900)
Deuxième affrontement
de troupes Canadiennes dans un engagement à l'extérieur du continent :
Paardeburg, la Guerre des Boërs.
1901
Expansion de l'usine et de la Cartoucherie de Québec, elle devient l'Arsenal
fédéral de Québec (Dominion Arsenal).
1902
Une forte demande porte
les heures de travail de 48 à 60 par semaine à l'Arsenal
de Québec.
1903
Le major J.-D.
Brousseau du service médical de l'armée est le premier médecin militaire
permanent de l'Arsenal de Québec. Le Dr A. E. MacIntyre, chimiste, est nommé
en permanence. Il est dit que les administrateurs de l'Arsenal de Québec se
sont toujours souciés au plus haut degré du bien-être et de la santé
de leur personnel.
1905
Le 1 décembre, ouverture du
Bureau de poste de Shannon, dans une section de Ste-Catherine.
1911
Un petit cabinet d'ingénieur-conseil est
fondé par Arthur Surveyer (le S de SNC).
1912
Les "Cove
Fields" (plaine d'Abraham) étant devenus le parc des Champs de Bataille,
l'Arsenal doit acquérir un vaste terrain dans la paroisse de Saint-Sauveur pour
y organiser son champ de tir.
1914
Etablissement d'une base militaire sur des
terrains de la paroisse originale de Saint-Gabriel-de-Val-Cartier (Seigneurie de
St-Gabriel, 1647-1667). Ce site fut choisi étant
à moins d'une journée de marche des
navires de transport du port de Québec.
Carte du Camp de Valcartier 1914.
1914
Première expropriation de terrain de Shannon
par le camp militaire de Valcartier, à 24 km au nord-ouest de la ville de Québec.
1914 @ 1918
Le
nombre des employés de l'Arsenal
fédéral de Québec atteint
900.
1914
Première
Guerre mondiale
1914
A cette époque, le Canada compte 3 110
hommes dans l'armée régulière, et à partir du fait que la Grande-Bretagne était en
guerre, le Canada aussi, et en quelques semaines, plus de 32 000 hommes et 8 000 chevaux se trouvent au camp de
Valcartier.
1915
Le camp militaire de Valcartier est utilisé
comme camp d'internement pour immigrants Ukrainiens et autres nationalités qui
représentaient des dangers et menaces pour le Canada. Bordereau
énumérant des noms de "prisonniers" de guerre au camp de
Valcartier.
Photographie du camp de concentration de Valcartier de 1915.
1920
L'Arsenal de Québec
est fermé pour quelque temps.
1921
Le nombre d'ouvriers de
l'Arsenal de Québec descend à 258.
1929
Krach boursier et
début de la crise économique avec son paroxysme en 1932 et 1933.
1933-1937
Le général McNaughton
suggère au Gouvernement d'employer des chômeurs célibataires à la
préparation de terrains à Valcartier en vue de la construction d'un nouvel
arsenal. L'honorable D. M. Sutherland, Ministre de la défense, dit au
Parlement, qu'un millier de célibataires sans travail ni foyer, presque tous de Montréal, seraient occupés à déblayer les routes, niveler le terrain et
faire d'autres travaux préparatoires en vue du transfert de l'Arsenal de
Québec. Outre leur subsistance, ces hommes recevaient une allocation de 20 cents par jour.
C'est ainsi que pendant "la grande dépression",
par l'implantation du programme fédéral de camps de travail pour chômeurs, le camp de secours (militaire) de Valcartier est agrandi par des travailleurs
payés "20 ¢" par jours pour des travaux de défrichage, de rénovation et de construction. Des constructions sur la base de Valcartier portent encore le nom de
"vingt cennes" et les travailleurs étaient aussi connus sous l'appellation des
"Vingt-cennes". Ces travailleurs défrichent et préparent aussi les terrains en
prévision des installations pour un nouvel arsenal à Val-Rose.
1934
De 1 500 @
1 700 hommes travaillent au déblaiement et au creusage de l'emplacement du
nouvel arsenal.
1935
A l'approche du second conflit mondial, le
gouvernement Canadien construit de nouvelles installations et usines de munitions à
Val-Rose (Valcartier), tandis que des bâtiments déjà existants sont convertis
pour arsenal. Pendant
toute l'année, le groupe de chargement (le remplissage de
munitions) de
l'Arsenal de Québec est déménagé à Valcartier. L'Arsenal
du Dominion, à Valcartier naît le 9 mai. Le Québec est surnommé "L'Arsenal du Canada".
1936
L'usine de chargement
de Valcartier est presque terminée.
1937
Partenariat regroupant Arthur Surveyer,
Emil Nenniger et Georges Chênevert.
1938
L'Arsenal de Valcartier
est officiellement ouvert par l'Honorable Ian A. Mackenzie,
Ministre. Les usines de Valcartier sont connues sous le nom d'usines de Val-Rose
car c'était le nom de la gare du Canadien-National construite dans la
municipalité de St-Gabriel de Valcartier pour desservir l'Arsenal à Valcartier.
1939
Deuxième
Guerre mondiale
1939
Le 1 décembre, ouverture du
Bureau de poste de Valcartier Station, dans une section de Ste-Catherine.
1940
Dû à la proximité de
la main d'œuvre et à cause des liens entre les chemins de fer et un excellent
système de voie d'évitement, il y a transfert des usines de Saint-Malo,
propriétés des chemins de fer du Canadien-National, à l'Arsenal de Québec. Ouverture, en novembre, de l'Arsenal fédéral
(Dominion Arsenal) à Saint-Malo par l'Honorable C, D. Howe, Ministres des munitions
et approvisionnements. Ainsi, s'ouvrent les
usines de Saint-Malo pour la
fabrication de douilles et balles (pas le chargement).
La production de cartouches passe de 3 000 000
par année à 3 000 000 par jours. Au plus fort de la production, 80 000 000 de cartouches sont produites par mois à Val-Rose et
14 000 personnes travaillent à l'Arsenal de Québec.
1940
En octobre, l'Arsenal
est transféré du ministère de la défense nationale au ministère des
munitions et approvisionnements.
1940
Le
Canada et le Royaume-Uni forment, en octobre, le "Bureau d'inspection du
Royaume-Uni et du Canada" pour l'inspection et essai de munitions.
1942
Le
Bureau d'inspection du Royaume-Uni et du Canada indique que des installations
pour "l'Artillery Proof and Experimental Establishment"
sont terminées et que des installations pour "le Small Arms Proof and
Experimental Establihment" sont en voie de l'être. Ces installations sont
adjacents aux Arsenaux Canadiens. En août, sous les auspices du CNR,
il est décidé de la construction d'un "Établissement d'Expertise sur les
Explosifs" connu en anglais sous le sigle de "EEE" pour
"Explosives Experimental Establishment".
1943-1944
Construction du EEE et inauguration
des laboratoires pour l'étude chimique et physique des explosifs.
1945
Les Arsenaux Canadiens limitée (ACL,
CAL), compagnie de
la Couronne, est mise sur pied.
1945
Quand les alliés envahissent l'Allemagne,
ils découvrent de gros stocks d'armes chimiques connus et d'autres inconnus (gaz
neuro-paralysant). Pour affronter la demande de production en masse et la standardisation
des armes et munitions, le CNR (Conseil National de Recherche) forme un comité sur la balistique et la munition. À cause des matériaux
dangereux (et autres raisons), un laboratoire isolé devint nécessaire, le
Laboratoire des explosifs à Valcartier, près de Québec, était tout
indiqué.
1945
Pour intégrer tous les
laboratoires de recherche et expérimentation à Valcartier sous un même
chapeau, le 8 mars, l'ordre-en-conseil créant le CARDE de Valcartier (Canadian
Armament Research and Development Establishment) est approuvé.
1945
Avec la fin de la 2ème
guerre, l'usine de Saint-Malo de l'Arsenal de Québec est fermée et la
production concentrée à Valcartier.
16/10/1946
Suite à des querelles sur la distribution des argents des
taxes, une partie de Ste-Catherine de Portneuf désire se séparer et le plan de
la nouvelle municipalité préparé par Arthur Massé de
"Joncas & Massé" est prêt et une demande est faite au
Lieutenant-Gouverneur en Conseil.
14/12/1946
Suite à des querelles sur la distribution des argents des
taxes, une partie de Ste-Catherine de Portneuf se sépare et deviendra dans
quelques jours, Shannon.
01/01/1947
Naissance de la municipalité de Shannon, une section de l'ancienne
Seigneurie de Fossambault.
1947
La firme de Surveyer, Nenniger et Chênevert
prend le nom de SNC inc.
01/04/1947
Le CARDE est intégré au Conseil de recherches
pour la défense, CRD.
1950
La guerre de Corée procure un
regain d'activité pour les ateliers de l'Arsenal de Québec de la côte du
Palais.
1951
Début au centre de recherche de
Valcartier des travaux pour la réalisation d'un missile tactique guidé air-air
d'environ 10' de longueur et ogive de 60-65 livres, le "Velvet Glove"...
01/01/1953
Date donnant "droit" aux
citoyens de poursuivre le gouvernement du Canada (le DND). Avant cette date le
gouvernement (et le DND) avait une exonération de blâme pour leur actions.
» 1953
Apparition de l’emplacement décrit
comme étant le " Blue Lagoon " ou " Lagon
Bleu " au CARDE, CRDV...
31/08/1957
Le Canada, nos politiciens, le ministère
de la défense nationale, l'armée envoient une quarantaine de
militaires Canadiens au Nevada, non loin de l'Area 51... Ils sont irradiés,
entre autres, pendant l'opération Plumbbob, par Shot Smoky à 44kt,
»
4 fois l'explosion
d'Hiroshima.
1959
Début au centre de
recherche de Valcartier de travaux pour la réalisation d'une fusée d'environ
24'4" de longueur (BB1), la famille "Black Brant"...
Les
1960 à 1971
Début au centre de
recherche de Valcartier des travaux pour la réalisation de roquettes d'environ
3,4' de longueur et de 2,75" de diamètre, la "CRV7"...
» 1961
La "lagune C" aux
Arsenaux Canadiens ouvre ses "portes"...
1964
L'Arsenal du Canada Limités (du
Dominion, du Canada,
fédéral, de Québec) procède à des études pour "déterminer si
certaines des divisions de la Compagnie devraient être vendues à l'industrie
pour fournir un plus grand éventail à leur potentiel manufacturier, tout en
protégeant la fonction militaire pour laquelle elles ont été crées".
1964
Suite à la concentration de la
production aux usines de Valcartier, les installations de l'Arsenal de Québec
de la côte du Palais sont désertées et au mois de novembre les habitants
entendent pour la dernière fois la cloche d'appel des ouvriers...
1965
Deuxième expropriation de terrain de Shannon
par le camp militaire de Valcartier pour, entre-autre, la création d'un club de chasse et
pêche privé.
1965
Le 11 septembre, fermeture du
Bureau de poste de Shannon due à l'expropriation (dans la paroisse de
Ste-Catherine).
1966
Le 1 décembre, changement du nom du
Bureau de poste de Valcartier Station en Bureau de poste de Shannon.
1967
C'était l'année de
l'EXPO67 (j'ai entendu ça dans une
"toune" ?) à Montréal et l'Arsenal du Dominion (Dominion Arsenal
Division de ACL) privatise l'usine de Val Rose (Valcartier) et un groupe (Les
Industries S.L.M. Inc. avec M. Georges Couture et M. Guy Godbout) acquière le
site et le nomme I.V.I. (Industries Valcartier Industries).
1968
IVI achète de l'Arsenal du Canada
Limitée l'usine de cartouches de gros calibre au Bassin Louise QC.
1969
Le nom du CARDE est changé pour le CRDV
(Centre de recherches pour la défense Valcartier) ou DREV (Defence Research Establishment
Valcartier).
1980
Acquisition de IVI, Industries Valcartier inc. de "Les
Industries S.L.M. Inc.", par le groupe SNC, le nouveau nom sera IVI Inc.
1986
Groupe
SNC, déjà propriétaire de "Les
Industries Valcartier Inc. (IVI Inc.)", se procure les actifs des "Arsenaux Canadiens
Limitée" (ACL, CAL) du gouvernement canadien (92M$).
01/1988
En janvier, le Département de Santé
Communautaire (D.S.C.) du Centre hospitalier de l'Université Laval publiait un rapport
d'une centaine de pages dans lequel nous pouvons lire que :
Dans le secteur industriel du pétrole et
de la chimie, il y a dans la M.R.C., les Industries Valcartier qui fabriquent des
munitions et explosifs, et que le Centre de recherche sur la défense (CRD) et la base
militaire de Valcartier étaient à inclure dans cette catégorie.
Les Industries Valcartier constituent une
des principales sources d'eaux usées industrielles de la région de Québec et la plus
importante du secteur. Les eaux usées sont déversées, après un certain traitement,
dans un affluent de la rivière Nelson qui se déverse dans la rivière St-Charles en
amont de la prise d'eau de la ville de Québec. Nous ignorons la nature exacte du système
de traitement des eaux mais ils utilisent un puisard pour recueillir les boues de
traitement, lesquelles seraient épandues deux fois l'an dans un champs du voisinage.
Les eaux usées sont susceptibles de
contenir des métaux, des solides et des huiles. Des mesures de qualité de l'eau
effectuées sur la rivière Nelson en aval du déversement industriel montrent des
augmentations des concentrations de métaux au-delà des normes de qualité.
Le Centre de Recherche sur la défense
(CRD), et les Industries Valcartier produisent des déchets dangereux. Cette dernière
produit annuellement environ 70 000 T de résidus.
Le groupe d'étude et de restauration des
lieux d'élimination des déchets dangereux a inventorié les sites d'élimination de la
région 03. Deux sont campés dans la M.R.C. de la Jacques-Cartier, sites 44A et 44B aux
Industries Valcartier à St-Gabriel-de-Valcartier. Il s'agit du "puisard" et du lieu d'épandage des Industries Valcartier Inc. Le "puisard" recueille des boues
de traitement contenant du cuivre, du zinc, du plomb et de l'antimoine. Il ramasse de
même des solides provenant du traitement des eaux du "réseau pluvial"
contenant des huiles et des graisses. Ces déchets sont épandus deux fois par années sur
un lieu situé sur les terrains de la compagnie. Le fond du puisard est de sable et le
sous-sol est perméable à l'infiltration des polluants (sable sur une couche d'argile).
Carte des sites 03-44A
(approximativement la lagune C) et 03-44B (approximativement la lagune A) sur les
terrains de SNC-Lavalin. Cette carte date de 1983/84 dans des rapports du GERLED,
Groupe
d'Étude et de Restauration des Lieux d'Élimination
des Déchets Dangereux, du ministère de l'environnement du Québec.
Le lieu d'épandage a été placé dans la
catégorie III car les étendus pourraient contaminer une nappe d'eau souterraine ...
La M.R.C. de la Jacques-Cartier éprouve
des risques environnementaux et sanitaires dorigine industrielle relativement
importants. Ils sont cependant uniquement localisés dans un secteur très précis, aux
limites sud-ouest de la municipalité de Valcartier (St-Gabriel). Les Industries
Valcartier Inc. et le CRD produisent des déchets dangereux et en éliminent une partie
sur des sites situés à lintérieur du territoire et qui représentent des risques
faibles à moyens de contamination de lenvironnement, mais peu de risque pour la
santé publique. Les eaux usées industrielles et les eaux dinfiltration peuvent
contaminer la nappe phréatique ainsi que les cours deau locaux. La nature même de
production industrielle, du type de recherche et des activités militaires du secteur
laisse croire quune catastrophe "technologique" peut sy produire.
Dans un tel cas, cest toute la région de Québec qui pourrait en être affectée.
Ceux-ci (les dépotoirs à ciel ouvert)
représentaient des risques importants pour la santé publique par leur surveillance
déficiente, la contamination possible des eaux de ruissellement et de la nappe
phréatique et par l'absence de contrôle des substances éliminées sut le dépotoir. ...
un dépotoir à ciel ouvert est encore en activité sur la base militaire de Valcartier.
Cet organisme n'est pas soumis à la législation provinciale comme tous ceux relevant du
gouvernement fédéral.
Les municipalité de
Shannon, ... Valcartier (St-Gabriel), la base militaire de Valcartier, ... puisent leur
eau de prises situés dans la zone de vulnérabilité élevée.
Il y a des sources de pollution sur le
territoire. La nappe phréatique peut se faire contaminer par divers éléments comme les
anciens dépotoirs, ... les deux sites d'élimination de déchets dangereux de Valcartier
(St-Gabriel), ... La contamination est souvent progressive dans le temps et apparaît plusieurs années plus tard.
Nous ignorons quelles méthodes de
disposition finale des boues (de bassins, étangs et fosses) sont utilisées par ces
municipalités (incinération, rejet sauvage, lagunage, enfouissement, épandage, etc.)
Les Industries Valcartier constituent
également une source importante de pollution surtout en ce qui concerne les métaux. Des
concentrations au-delà des normes ont été relevées. La qualité de l'eau de la
rivière est très mauvaises à la hauteur de Valcartier ...
Les principaux risques
potentiels demeurent :
- les deux sites
d'élimination de déchets dangereux de Valcartier
- l'élimination des boues de fosses septiques
La qualité de l'eau potable et des eaux
de récréation inquiète plus particulièrement. Il serait pertinent d'améliorer nos
connaissances sur la qualité de l'eau potable (communautaire et privée) du secteur et de
tenter d'en évaluer l'impact réel sur la santé de la population de la région.
On observe aussi une contamination par les
métaux (rivière Nelson) ...
Conclusion et recommandations